Qui pourrait croire qu’ être pauvre ça coûte cher ? Pour le sens commun être « pauvre », être en extrême difficulté financière ou même avoir un petit revenu, c’est appartenir à une catégorie où le coût de la vie est logiquement très bas. Pourtant, rien n’est moins vrai. De nombreuses études montrent que pour les classes sociales les plus défavorisées, c’est cher d’être pauvre et même très cher, car elles ont des coûts beaucoup plus importants dans la majorité des secteurs de dépenses. Vie quotidienne, équipement, transport, logement, etc. Voyons pourquoi, de nos jours, être pauvre ça coûte cher !
CELÀ DEVIENT CHER D’ÊTRE PAUVRE !
Depuis quelques années, je me débrouille toujours pour faire mes courses en début ou en milieux de mois plutôt qu’à la fin.
« Logique » allez-vous me dire, car en début de mois le salaire est versé. Et, pour contrôler son budget, mieux vaut s’occuper des dépenses obligatoires en premier !
Oui, c’est vrai. Mais ce n’est pas la seul raison…
Je me suis rendu compte que, lorsque je fais les courses en fin de mois, tout me coûte plus cher ! Cela ne veut pas dire que les prix ont augmentés entre temps mais c’est juste que, lorsque l’argent commence à manquer et que le niveau de vie et les revenus ne sont pas très élevés, vous vous retrouvez obligé d’acheter de moins grande quantité pour un coût d’achat plus important.
Attendez, vous allez comprendre…
Comme mon revenu mensuel est bas, j’achète tout ce que je peux en grosse quantité. Les pâtes par exemple, le les trouve par lot de 5Kg pour 3 € 30 (en fait des lots de 2Kg et demi mais, j’en prend deux). Combien coûte alors 1kg de pâte ? 0,66 €. Bravo, bonne réponse. Lorsque je commence à en manquer, en faisant mes courses en début de mois je prend mon stock de pâte et je suis tranquille pour un bon moment.
Avant d’appliquer cette méthode, j’essayais de retarder le plus possible dans le mois le moment où je passerais par la case supermarché. L’idée était qu’en faisant ça, je croyais faire des économies. Sauf qu’en arrivant à la fin du mois, je me retrouvais avec un budget réduit : parfois 10 ou 15 € maximum pour me nourrir.
Et lorsque vous faites vos courses pour 15 €, les choses les ordres de grandeur ne sont plus les mêmes. Exit, le lot de 5, car 3 € 30 représente alors plus du cinquième de votre budget. Je me retrouvais donc à ne plus acheter en fonction du prix au kilos mais en fonction du coût du produit lui-même. Résultat pour mes pâtes, j’en prenais seulement 1 kg qui me coutait… 1 € . Je les payais donc un tiers du prix plus cher !
En d’autres termes : sur le ticket de caisse, la facture était moins cher mais j’en avais moins pour un prix plus important.
Et ce problème, de nombreux ménages le vivent quotidiennement sans même s’en rendre compte. Elles dépensent donc entre 2 et 3 fois plus d’argent qu’elles ne devraient alors même qu’elles sont à la limite du seuil de pauvreté .
Quand je vous dis que c’est cher d’être pauvre !
Car oui, cette situation ne se limite ni à ma personne, ni au domaine de l’alimentation ! Ça pourrait être presque la chute d’une mauvaise blague : aujourd’hui en France il faut presque être riche… pour pouvoir être pauvre !
Vivre dans la précarité
Savez-vous qu’en France plus on est pauvre et plus on dépense d’argent pour acheter des cigarettes ? Étrange, non ?
Ou encore que les hommes pauvres meurent 13 ans plus tôt que les riches ? Et, oui, il y a une corrélation forte entre espérance de vie et niveau de revenu.
Savez-vous, aussi, qu’en Europe les plus riches habitent Londres et les plus pauvres au bord du Danube ?
Même si elles peuvent paraître étonnantes, dès que l’on y réfléchit ces statistiques sont loin d’être contre intuitive.
En effet, on peut imaginer que ne pas avoir d’ argent rend plus anxieux. Certains vont donc essayer de calmer cette anxiété par la cigarette.
Il peut aussi sembler logique que les plus pauvres meurent avant les plus riches du fait d’une vie plus difficile… ou par défaut d’accès à des soins médicaux de qualité.
De même le lieux d’habitation va varier en fonction des montants de loyer.
Bref, toutes ces statistiques sont la conséquence d’une situation de pauvreté ou d’avoir des problèmes financiers. Bon, mais ce discours, on y est un peu habitués car il tourne autour de l’idée que l’écart entre riche et pauvre créent des inégalités.
Et en effet, l’idée n’est pas neuve.
Mais si la pauvreté produisait elle-même la pauvreté ? Et si, parce que vous avez des faibles revenus tout ce que vous consommez ou achetez vous était vendu plus cher ?
Ce serait vraiment étrange, non ? On pourrait même aller jusqu’à se demander combien coûte la pauvreté ?
Et bien c’est justement le constat fait par plusieurs études sur les coûts de la pauvreté. En d’autres termes, comme nous allons le voir : être pauvre ça coûte cher !
Être pauvre c’est quoi ?
Définir la pauvreté est relativement simple.
Selon Wikipedia , la pauvreté est la situation d’une ou de plusieurs personnes (un groupe) mais aussi d’une société n’ayant pas les ressources suffisantes pour obtenir les besoins fondamentaux nécessaires à leur développement.
Vous pensez qu’être « pauvre » c’est faire partie d’une catégorie où le coût de la vie est le plus bas ? FAUX ! Être « pauvre » c’est payer plus cher des biens dans la plupart des secteurs de dépenses. Vie quotidienne, équipement, transport, logement. C’est pour cela que, de nos jours être pauvre ça coûte cher.
Il est à noter que ces « besoins » ne se limitent plus à la base de la pyramide de Maslow (nourriture, eau potable, vêtements et logement). En effet, on considère aujourd’hui qu’avec le développement de la technologie, l’accès à des ressources en énergie (comme électricité) ou la communication, fait partie de ces besoins de bases.
La misère en France
Chaque année, l’INSEE publie des statistiques sur le taux de pauvreté en France.
Selon ces données, en 2018 et en France, un individu est considéré comme pauvre quand ses revenus mensuels après impôts et prestations sociales sont inférieurs soit à 855 euros (Seuil dit à 50 % du niveau de vie médian) soit à 1 063 euros (seuil dit à 60 % du niveau de vie médian).
En 2018, 14,8 % de la population était sous ces seuils. Actuellement, même si les chiffres ne sont pas encore connus, il semblerait que le taux de pauvreté soit en net progression. Et cette augmentation ne semble pas être du à la crise sanitaire elle-même… mais plutôt aux mesures qui ont été prise durant cette crise ! En d’autres termes, ce n’est pas le virus qui a fait progresser le taux de pauvreté mais bien les décisions irresponsables de nos chers gouvernant.
Le vrai problème, cependant reste de connaître les véritables causes de la pauvreté… et là ça devient plus compliqué. Même s’il ne rentre pas dans les cadre de cet article de les expliquer, sachez que, pour autant, il ne s’agit pas d’un phénomène simplement lié aux revenus.
Attardons nous plutôt sur un fait plus étonnant : lorsqu’on est pauvre tout coûte plus cher !
Mais pourquoi être pauvre ça coûte cher ?
Bon d’accord, c’est cher d’être pauvre mais dans ce cas là, de quoi parle t’on véritablement ? D’une impression que le coût de la vie est plus élevé ? D’une augmentation des prix due à l’inflation ?
Non, en disant que tout coûte plus cher, c’est vraiment le cas : la plupart des biens de consommations courantes vont coûter plus cher.
Toutes ces choses qui coûtent plus cher lorsqu’on est pauvre
L’effet « papier-toilette »
Avez-vous déjà entendu parlé de « l’effet papier-toilette » ? Non ?
Et bien sachez que ce concept est le résultat d’une étude ; très sérieuse, réalisée par un groupe de chercheurs de l’université du Michigan . Ces derniers ont suivi pendant près de 7 ans la consommation de papier toilette de 100 000 américains. Ils ont ainsi découvert que les hauts revenus achètent en moyenne plus de papier toilette et en plus grande quantité que les bas revenus. Mais paradoxalement, les personnes en situation de pauvreté paient, en moyenne, leur papier toilette 6 % plus cher !
Pourquoi ? L’une des raisons est que les plus riches habitent des surfaces habitables plus grandes et ont des budgets de consommation plus élevés. Ils peuvent donc stocker plus facilement les produits qu’ils achètent. De ce fait, ils profitent ainsi des promotions sur les grandes quantités.
Ils paient, alors, leur papier toilette moins cher que les plus pauvres !
1 – Les biens de consommation courante
Vous l’avez compris, ce phénomène s’applique à la majorité des biens de consommation courante. Les plus bas salaires, pour cause de budget serré, achèteront moins « en gros » et se rabattront sur des quantités plus petites mais coutant au final plus cher….
C’est exactement le cas de l’exemple des pâtes donné dans l’introduction.
Multiplier donc la différence de prix de tous les produits achetable en grande quantité puis observez le résultat sur 10, 15, 20 ans ou plus, et vous constaterez alors que les sommes sont loin d’être anodines.
Pour une personne pauvre , plus on avance dans le temps et plus ces surcoût vont s’accumuler, causant ainsi un décalage de plus en plus important par rapport à une personne plus aisé financièrement.
2 – Les coûts d’équipement
Après les dépenses courantes, attaquons-nous à des dépenses moins régulières mais tout aussi importante : les coûts d’équipements.
Là aussi un certains nombre de surcoûts vont s’ajouter. Prenons le cas de l’électroménager par exemple. Le principe est simple : avec un budget serré les faibles salaires vont acheter des équipements bas de gamme. Et qui dit bas de gamme dit aussi plus grande consommation d’énergie et durée de vie beaucoup plus courte. D’où un taux de remplacement plus important que la moyenne. En d’autre termes en essayant de faire des économies, on finit par avoir un coût total d’équipement plus important.
Et c’est sans parler de l’impasse sur une éventuelle extension de garantie, le coût du possible crédit pour remplacer – en urgence – le frigo qui vient de claquer… bref être pauvre ça coûte cher sur l’ensemble des biens d’équipements mais également des services qui leurs sont associés.
3 – Les Banques
Avec les Banques, là aussi la note est plus salée.
Evidemment on pense immédiatement aux crédits et notamment aux dangers des crédits à la consommation. Ceux-ci grévent sensiblement tout budget et peuvent même vous faire basculer dans le surendettement.
Ensuite, il y a aussi les risques plus important d’être en découvert bancaire et de payer des « agios ». Mais avant tout cela il y a un fait indéniable :, les banques font payer plus cher le fait d’avoir un faible revenu !
Au delà des simple question de coûts des services, il y a également la façon dont sont traités vos demandes. Et là, il n’y a pas photo : pauvre et riche ne sont absolument pas logés à la même enseigne. Pour l’avoir moi-même vécu, lorsque votre capital dépasse une certaine somme, vos problèmes sont traités beaucoup plus rapidement et le moindre frais (y compris pour un découvert) obtiendra plus facilement un « geste commercial » !
Oui, être pauvre ça coûte cher en frais bancaire. Et notamment par l’impossibilité d’accéder à des banques sans frais. Ainsi, il est possible de bénéficier d’une carte bancaire gratuite, dans la plupart des banques en ligne et donc économiser sur ces frais coûteux. Mais pour cela, il faut pouvoir justifier d’un certains montant de revenu (1 200 à 4 000 € minimum).
Autrement dit, si vous êtes pauvre, vous ne pourrez pas devenir client de ces établissements. Les bas revenus devront donc payer plus cher pour l’accès à une simple carte bleue !
Le paradoxe est alors évident : pour pouvoir diminuer ses frais de banque, il faut d’abord gagner plus !
4 – Les assurances
Une étude – datant de 2012 – de l’hebdomadaire AutoPlus (relayé par La Tribune) a démontré que la plupart des compagnies d’assurances auto font payer plus cher leur service aux chômeurs ! En effet, certaines surprimes sont jusqu’à 33 % plus cher.
Pour quelle justification ?
En vrac, on trouve « l’éventualité du non paiement de la prime du fait de l’absence d’emploi » ou encore « l’utilisation plus fréquente de la voiture pour cause de temps libre » (Oui, oui, sérieusement !!!) ce qui augmenterait les risques d’accident !
Paradoxalement, la voiture reste un élément important lié à l’accès à l’emploi. En d’autres termes, le poids mensuel d’une charge qui vous permet de travailler, et donc d’obtenir un salaire, grève de plus en plus le budget.
Il serait intéressant de réaliser le même type d’étude sur les autres domaines couverts par l’assurance. Il est fort à parier que l’on trouverait les mêmes résultats. Une bonne raison pour comparer les prix avant de signer un contrat d’assurance.
Mais la situation ne se limite pas à ce qui fait partie de la « consommation courante » mais s’étend également à des services… qu’une personne dites pauvre ou en situation de précarité ne demandent même pas !
5 – Les transports
Les transports en commun
Même si la France n’est pas si mal lotis en matière de transport, les tarifs restent relativement chers. Mais plus que le prix d’un billet, c’est parfois la difficulté d’obtention d’une carte d’abonnement qui pose problème. Conclusion : beaucoup de possibles usagers finissent par renoncer à les demander.
De plus, la plupart de ces cartes étant payantes, les personnes n’effectuant pas des trajets réguliers (par exemple pour aller travailler) ne peuvent les rentabiliser. Les plus pauvres vont donc payer des surcoûts conséquents sur des trajets ponctuels.
Et la plus grande privatisation des transports en commun (comme la SNCF) ne va faire qu’empirer les choses. En transformant un service national et public en marchés soumis à des guerres commerciales avec des logiques de captations de profits, il est clair que le résultat sera le mépris des intérêts des usagers eux-même.
La France est en train de réaliser la même erreur que le Royaume-Uni il y a quelques années. Depuis la privatisation massive, les tarifs des transports ont explosés ! Ceux-ci ayant été multiplié par 3 ou 4. Les Britanniques sont aujourd’hui obligés de dépenser en moyenne 15 % de leur revenu dans les transports ! Pire, certains travailleurs dit « pauvre » passe par la case « crédit » pour pouvoir financer leur carte de transport !
Pourtant, il aurait suffit de faire le parallèle avec ce qui s’est passé avec la privatisation des autoroutes pour comprendre que ce n’était certainement pas la bonne solution… du moins si votre objectif n’est pas de favoriser le business de vos collègues grands patrons !
Le véhicule personnel
Là encore être pauvre ça coûte cher lorsqu’on possède un véhicule personnel. Pour les salaires les plus bas, ce véhicule est le plus souvent acheté d’occasion, souvent bas de gamme et ayant en moyenne plus de 11 ans (contre une moyenne de 8 ans pour l’ensemble de la population).
Résultat : ces véhicules tombent plus souvent en panne et entraînent des réparations coûteuses. Si l’on additionne au prix d’achat le total des réparations, ils coûtent parfois presque plus cher que s’il avait été acheté neuf !
C‘est cher d’être pauvre : Pour anecdote, une de mes connaissances a acheté, il y a trois ans, un véhicule d’occasion à 2 500 €. Durant ce laps de temps la voiture a eu plus de 5 pannes, la dernière en date lui ayant coûté 1 000 € de réparations. Coût total du véhicule depuis son achat : 6 000 € !!! Vous me direz : « mais pourquoi a t-il continué à réparer sa voiture plutôt que d’en acheter une autre ? ». La réponse est évidente. Ayant un revenu très bas, il n’arrive donc pas à mettre suffisamment de coté pour racheter un véhicule. Comme ce dernier lui est indispensable pour travailler, il se retrouve donc dans un cercle vicieux où pour continuer à travailler, il doit effectuer les réparations du véhicule qui lui permette d’aller travailler. Une situation de fou de laquelle il est difficile de sortir !
6 – Le coût du logement
En matière de logement, à nouveau être pauvre ça coûte cher. Comme le montre la chaîne Youtube « Stupid Economics » dans sa video « Le coût de la pauvreté » le prix du m² varie fortement en fonction des revenus. Et, bien évidemment, pas en faveur des moins riches, au contraire. En effet, que se soit à la location ou à la vente, plus il y a de surface et plus le coût du m² diminue.
Légende : C‘est cher d’être pauvre : le coût de la pauvreté
Mais évidemment, plus votre revenu est faible et plus vous aurez tendance à privilégier les loyers les plus bas, donc les petites surfaces… qui vous coûtent donc plus cher au m².
Si ces questions vous intéresse, je vous invite à aller lire cet article de Jean Cavailhès sur « Le prix des attributs du logement » qui vous éclairera sur la question.
Être pauvre ça coûte cher : le fond du problème
Les quelques exemples donnés ici ne sont qu’un aperçu du postulat de base : être pauvre ça coûte cher car tous les biens de consommation vont, au final avoir un coût plus important.
Mais, lorsqu’on y regarde de plus près, on se rend très vite compte que le problème de fond n’est pas celui d’une forme « d’intelligence d’achat » . En d’autres termes, les personnes avec un faible revenu ne sont pas plus dépensières que les autres. Par contre leur situation fait qu’elles ne peuvent pas profiter, comme les autres, des opportunités de contrôle des dépenses.
En fait, le problème se situe alors sur la trésorerie que l’on possède. Sans moyen et avec un budget réduit il est normal de se rabattre sur des produits bas de gamme parce qu’on a pas la possibilité d’acheter « mieux ». Il est tout aussi normal d’essayer de réduire le montant de sa facture à la caisse d’un supermarché en achetant de moins grosse quantité. Dans un cas on le « paiera » plus tard par des coûts de réparations successifs ou par des taux de renouvellements plus élevés. Dans l’autre, on paie moins cher sur le moment mais pour un prix de revient plus important.
Les nouveaux pauvres
Avec ces quelques exemples, une chose est clair : en France comme en Europe (et sans doute dans le monde entier) : c’est cher d’être pauvre . Ça devient même de plus en plus cher.
Il est évident que les éléments décrits ici ne sont pas les seuls raisons à une situation de pauvreté.
En effet, la pauvreté est un phénomène bien plus complexe qui ne peut pas être résumé au fait de « ne pas avoir d’argent ». Pour preuve, on voit l’augmentation des nouveaux pauvres ou des travailleurs pauvres, c’est à dire des personnes ayant un emploi mais qui n’arrive pas à boucler les fins de mois !
A cela, s’ajoute en plus des coût moyens de dépenses plus important pour une personne avec de faibles revenus qui aggravent la situation.
Effectivement, nous avons vu que le problème du lien unissant pauvreté et sur-coût vient également du budget utilisable ou, si vous préférez, du reste à vivre. Alors si être pauvre ça coûte cher, il est indispensable d’adapter son mode de vie pour augmenter son budget utilisable. Ensuite, il sera toujours bon de travailler à augmenter son niveau de revenu.
Et vous pensez-vous également que c’est cher d’être pauvre ? Si vous êtes d’un avis différents, ou si vous êtes d’accord, dites-le dans la zone commentaire. Parallèlement, n’hésitez pas à partager cet article sur les réseaux sociaux et suivez-vous sur la chaîne Youtube 1,2,3… Richesse !