Lorsqu’on évalue la situation actuelle de notre pays, quelque soit le domaine, force est de constater que tout va mal. Entre la destruction des droits sociaux fondamentaux, le recul de la démocratie dans tous les domaines, les violences perpétrées sur les citoyens tant au niveau social que physique, il est légitime de se demander si nos dirigeants politiques ne sont pas devenu complètement fous. Alors posons nous cette question : nos gouvernants politiques savent-ils vraiment ce qu’ils font ? La réponse n’est peut être pas celle que vous attendez…
NOS DIRIGEANTS POLITIQUES SAVENT T’ILS CE QU’ILS FONT ?
La France est malade. Tout le monde le sait. Pour autant, la maladie ne semble pas être vraiment où on l’attend. En effet, lorsqu’on prend du recul et qu’on observe le paysage économique, social, médiatique, politique, sanitaire et même financier on se rend rapidement compte que rien ne va et que tout s’écroule.
Entre la suppression des droits sociaux, le recul de la démocratie, la disparition des libertés fondamentales, les violences faites chaque jour contre les citoyens, la dégradation de l’emploi et des conditions d’emploi, la destruction des petits commerces, des PME-PMI et du tissu industrielle de ce pays, il faut être vraiment être un journaliste de BFM TV, de TF1 ou de tout autre média à la solde des grandes fortunes, pour ne pas prendre conscience du mur vers lequel nous nous dirigeons à toute vitesse.
A ce stade il est légitime de se demander si nos dirigeants politiques savent vraiment ce qu’ils font.
Et bien autant vous le dire tout de suite : la réponse et : OUI, ceux qui nous gouvernent le savent parfaitement…
… mais si cette réponse vous suffit, vous pouvez vous arrêtez de lire immédiatement.
La véritable question qu’il faut se poser, a l’heure actuelle, est plutôt : pourquoi les gouvernants agissent de la sorte. Et pour cela, il va falloir nous mettre – un peu – dans la peau des leaders politiques qui se trouvent actuellement à la tête de notre pays et du gouvernement.
Vous êtes prêt ? Démonstration en 7 points.
1 – Hyper – individualisme , politique et dirigeants
Notre société devient de plus en plus individualiste. C’est un fait.
Par « individualiste » Il faut entendre ici que les sociétés basées sur le principe de l’individualisme considèrent que chaque individu détermine lui même son propre destin, qu’il est également autonome et qu’il privilégie l’indépendance et l’unicité – c’est à dire que les individus ne sont pas « liés » les uns aux autres – .
Même si, en apparence, il n’y a rien de grave dans cette notion d’individualisme ; intuitivement, on sent pourtant que quelque chose ne va pas dans un système qui serait hyper – individualiste.
Or, une étude datant de 2017, publié dans la revue Psychological Science (Global Increases in Individualism, Henri C. Santos, Michael E. W. Varnum, Igor Grossman) , montrait déjà que l’augmentation de l’individualisme est portée avant tout par le développement socioéconomique des pays.
En d’autres termes plus un pays évolue économiquement et plus les valeurs individualistes, tel que décrites plus haut, s’ancrent et se développent sur l’ensemble de sa population. Or, le capitalisme, et son pendant le néo-libéralisme, sont, depuis plus de deux décennies les systèmes économiques et politiques ayant gagné la grande bataille idéologique du 20ème siècle.
Pourquoi cette transition entre individualisme et capitalisme ? Si vous reprenez la définition de l’individualisme ci-dessus, vous vous rendrez compte qu’elle colle parfaitement à la notion des dirigeants tel qu’elle est prônée par l’idéologie capitaliste : l’individu est seul responsable de sa réussite ou de son échec et doit celle-ci à ses seules compétences.
C’est la notion de « self-made man » chère aux anglo-saxons ! Et, nos dirigeants politiques actuels sont issus de cette culture.
Ah, mince ! Je viens de parler de « culture ». Il va donc falloir faire un détour ce concept. Rassurez-vous, ce ne sera pas long.
2 – Culture, politique et homme politique
La culture est ce qui est commun à un groupe d’individu. En ce sens elle est produite, transmise – ou bien inventée – et caractérise un groupe social donné.
Que nous le voulions ou pas, nous sommes, individuellement et collectivement, le fruit de la culture qui nous précède.
En réalité il faudrait plutôt dire que nous sommes le fruit de plusieurs couches de cultures superposées. En effet, la culture de chaque individu sera le produit : des valeurs portées par les parents, de l’éducation donnée par ces mêmes parents, de l’éducation scolaire, des valeurs portées par une société dans son ensemble, de la classe social à laquelle nous appartenons, de la religion de chacun, du territoire sur lequel on vit (continent, pays, région, et même ville ou quartier), de l’histoire de chacun de ces niveaux, etc, etc, etc.
Tout cela s’amalgame, en fonction de la psychologie de chaque individu, de façon différente mais avec une base commune pour un groupe social précis. Cette construction nous permet à la fois d’être différent les uns les autres mais également d’avoir un certain nombre de socles communs qui nous permettent de vivre ensemble.
ATTENTION : « culture » est ici pris au sens sociologique du terme. Il ne s’agit pas de la culture en tant que « connaissance », ni de la notion de « service culturel » (théâtre, cinéma, peinture…) … ni encore moins de celle de la carotte 🙂 . Si l’on devait en donner une définition plus précise, la culture serait « la réponse historiquement apportée par le collectif à la notion de sa propre existence ».
La particularité première de la culture c’est qu’on la remet rarement en cause du fait qu’elle nous est intiment liée. Nous sommes baigné dedans dès notre naissance et, de ce fait, la plupart des éléments culturels « vont de soi ».
Par exemple, en Europe, lorsque vous prenez votre voiture vous roulez à droite. Il ne vous vient pas à l’esprit de remettre en cause cela. Pourtant, le choix du coté de circulation n’est pas lié a des principes provenant des sciences dures – comme la physique ou les mathématiques – mais bien de choix historiques et culturels.
Un autre exemple : si, au cours d’un voyage dans une contrée exotique, on vous propose de manger des vers blancs de palmiers, vous penseriez sans doute que c’est dégueulasse. Pourtant, en France, on admet que l’escargot ou les cuisses de grenouille sont des mets délicieux… alors même que les grenouilles passent leur vie dans de l’eau saumâtre !!!
Comme quoi, la perception que l’on a des choses dépend de la culture dans laquelle on a baigné – comme les grenouilles – .
Mais pour en revenir à nos hommes politiques et à nos dirigeants, ils sont également le produit d’une culture. Celle de leur pays de naissance ou dans lequel ils exercent leur fonction mais également celle de leur classe sociale.
3 – Le monde politique : une classe à part
Qu’est ce qu’un dirigeant politique ?
Les dirigeants politiques , dans les démocraties encore en état de fonctionner, sont des personnes élues par le peuple et représentant ce dernier.
Or, si les femmes et hommes politiques étaient réellement représentatifs de la population française, alors, la catégorie socioprofessionnelle dont ils sont issus (c’est à dire celle de leurs parents) devrait correspondre à peu près à la répartition socioprofessionnelle de la population française.
Voyons un peu cela !
Selon la dernière étude de l’Insee sur le sujet – Catégorie Socioprofessionelle 2020 – , les employés représentent 25 % au sein de la population de l’hexagone et celle des ouvriers, près de 20 %.
Très bien.
Maintenant dites-moi combien d’hommes ou de femmes politiques sont issus de ces catégories là ?
La réponse est très peu, moins de 1% !
Vous me direz que faire ce genre de comparaison est assez facile et ne veut pas dire grand-chose. Et vous avez sans doute raison. Mais en réalité, là n’est pas le propos, ce qu’il faut retenir c’est que la majorité des dirigeants politiques sont issus de familles, de milieux qui ont fait en sorte qu’ils n’aient pas à subir les affres de la vie quotidienne des citoyens et citoyennes « lambda ».
Nos gouvernants et leur milieu privilégié
Alors, maintenant, imaginez ! Mettez-vous à la place d’un de nos chers hommes politiques…
Vous êtes issus d’un bon milieu social, ce qui vous permet de faire de hautes études et, éventuellement, d’entrer à l ‘Ena… Oh pardon ! L’Institut du Service Public – puisqu’elle a été entièrement remanié… bien sur – ; l’élite de l’élite de la nation ! Cela dit, vous pouvez remplacer Ena par n’importe quelles grandes écoles, le résultat sera le même.
Puis, vous commencez votre carrière politique, essentiellement grâce aux réseaux que vous vous êtes créés avant d’aboutir à des postes à hautes responsabilités.
De votre point de vue, vous avez mérité votre position, du fait de votre parcours, de votre « travail » et donc de votre mérite. De plus, vous côtoyez des personnes qui ont suivis le même parcours ce qui vous confortent, donc, dans cette pensée. Vous avez, ainsi une haute opinion de vous-même et de votre réussite.
Mais, après tout n’est ce pas normal ? Vous avez fait de longues études, réussis vos examens, construit un réseau, accédé à des fonctions… vous méritez donc tout cela, non ? Et selon les principes de cette méritocratie , vous établissez un lien direct entre votre mérite et le pouvoir que vous obtenez.
Dans le même temps, vous considérez que cette réussite n’a aucun lien avec votre appartenance sociale et que toute personne, quelque soit son milieu aurait pu réussir autant que vous… à condition qu’elle ait fait les efforts que vous avez réalisé vous-même pour arriver là ou vous en êtes.
Sauf que… vous avez oublié, bien vite, que vos études sont dû au financement de vos parents, qui faisaient, déjà, partie de la classe aisée de la population. En fait, vous êtes née au bon moment, dans la bonne famille vous avez été élevé dans de bonnes conditions sociales… Cela ne veut pas dire que vous étiez destiné à ce type de carrière, mais cela a grandement augmenté vos chances de réussites.
La sociologie a montré depuis des décennies, que la « réussite » sociale dépend intimement de l’appartenance sociale – du milieu dans lequel on est née, si vous préférez – . Plus prosaïquement et de façon caricaturale : un fils de cadre à plus de chance de devenir cadre voire mieux, qu’un fils d’ouvrier.
« L’égalité des chances c’est la garantie que, pour le lièvre comme pour la tortue, la ligne de départ sera la même. »
Franck Lepage.
Et ce pattern se retrouve également chez les milliardaires.
Qui sait par exemple que Jeff Bezos, créateur d’Amazon et dont on dit qu’il a crée sa société dans son garage a, quand même, été aidé par ses parents qui lui ont donné près de 250 000 € pour commencer ?
Donald Trump déclare dans une interview que la vie n’a pas été tendre avec lui, car lorsqu’il a débuté, son père ne lui a donné qu’une petite bourse de… 1 million de dollars.
Et c’est la même chose en France, les Arnault, Dassault et autres Bettencourt ont tous hérité de fortunes accumulées par leurs ascendants !
Dirigeants et vie courante
Par extension, demandons nous quel rapport entretien une personnalité politique avec la vie de tous les jours, la vie courante, bref le quotidien de n’importe quel citoyen ou citoyenne français.
Il est évident que rares sont ceux qui auront, par exemple, à chercher un emploi, tant les réseaux et les passerelles créées entre secteur public et secteur privé sont perméables. La plupart des dirigeants politiques ont l’habitude de passer de l’un à l’autre régulièrement.
Ne parlons évidemment pas des problèmes d’argent ! Le cumul des mandats et des salaires, même s’il ne doit pas dépasser un certain plafond, à de quoi les éloigner des préoccupations du simple citoyen.
En France, le salaire médian (50 % des français gagnent plus que ce montant de salaire ; 50 % gagnent moins) en 2020 était de 1 789 €. Pour les gouvernants français, il est autour des 6 000 € !!!
À partir de là, on peut passer en revue l’ensemble des facteurs pouvant jouer sur la vie d’un individu et vous verrez que les dirigeants politiques sont bien loin des affres vécus par les individus lambdas.
Pensez-vous qu’une femme ou un homme politique au pouvoir ait besoin de se préoccuper de savoir si la Sécu va lui rembourser ses lunettes ? Croyez-vous qu’un leader du gouvernement se fera admettre dans un hôpital public en cas de problèmes de santé ? Aura t’il besoin de se préoccuper des problèmes de l’Education Nationale lorsqu’il peut envoyer ses enfants dans des établissements privées ? Et bien sur ne parlons pas des retraites, de remplir son réservoir d’essence pour aller travailler, d’une demande de crédit immobilier ou du prix de la baguette…
Vous l’avez compris, un dirigeant politique qui accède à des fonctions de pouvoir se déconnecte complètement des problèmes réelles de la vie quotidienne.
Quel importance, me direz-vous ? Après tout, la plupart des personnes qui atteindront un certains niveau de salaire se retrouveront dans la même situation. Non ?
C’est vrai…
Sauf qu’un gouvernant fera des choix, prendra des décisions, légifèrera ou édictera des lois pour LES AUTRES, sur des questions qui, finalement, ne le concerne plus ou très peu !
Pire, les personnalité politiques au pouvoir n’auront jamais à subir les conséquences des choix qu’ils font et des décisions qu’ils prennent. Et si ces dernières impactent la vie de plusieurs millions de personnes, elles n’impacteront que très peu leur propre vie à eux.
4 – Nos dirigeants pensent réellement ce qu’ils disent
Pour autant, la plupart de nos politiques sont totalement sincères dans ce qu’il disent.
Vous trouvez cela paradoxale ? Mais en fait, si vous y réfléchissez c’est, au contraire, on ne peut plus logique. En effet, de part leur origine sociale, de part la classe sociale dans laquelle ils évoluent, de part leur culture, ce qu’ils ce permettent d’annoncer est totalement vrai… mais dans leur milieu !
Par exemple, lorsque Emmanuel Macron sort une énormité comme « il suffit de de traverser la rue pour trouver du travail », il en est complètement persuadé car dans SON monde, c’est réellement le cas.
D’ailleurs au cours d’une rencontre avec des maires de municipalité, il était revenu sur sa « petite » phrase et avait précisé :
« Moi, là où j’habite, je peux vous dire qu’on en trouve (du travail) ».
Emmanuel Macron à propos du travail.
Et en effet, lorsque vous avez des personnes comme Xavier Fontanet (dirigeant du groupe Essilor) ou encore Jacque Attali dans vos connaissances et que ces dernières vous recommandent directement à François Henrot (Bras droit de David de Rotschild), il est plus facile, pour vous, d’entrer comme banquier d’affaire chez Rothschild & Cie.
Avec la grille de lecture de la culture et de la classe sociale, on comprend ainsi mieux la portée du « là où j’habite ».
5 – Gouvernant et gouverné
Reprenons. Nous nous retrouvons donc face à des dirigeants politiques dont la construction culturelle est avant tout issue d’une idéologie individualiste (chacun détermine son propre destin) et qui pensent que leur mérite n’a rien à voir avec leur appartenance sociale.
Parallèlement à ça, leur niveau de vie et, de façon plus générale, la vie qu’il mène en ayant accès aux sphères du pouvoir les déconnectent complètement des réalités et des préoccupations des citoyens « normaux » qui, eux, sont beaucoup plus représentatif de la population d’un pays.
Avec ces quelques facteurs, il est assez logique – sans pour autant que se soit légitime – qu’un leader politique se construise une vision du monde et une grille de lecture qui corresponde à ce qu’il voit et ce qu’il a expérimenté de la vie. Et qu’importe que se prisme soit plus une lorgnette étriqué, un microscope pointé sur une partie infinitésimale de l’existence et non un grand angle permettant d’embrasser un point de vue plus large.
Dans tous les cas, à ce stade, il est alors très facile d’accumuler les idées préconçus. Par exemple, si vous pensez qu’il suffit de « traverser la rue » pour trouver du travail, de ce fait les personnes au chômage de longue durée ne font surement pas assez d’efforts pour retrouver du travail.
Par extension, croire qu’il suffit de baisser les allocations chômage pour que les gens soient plus motivés (ou plutôt « obligés ») à trouver du travail devient une évidence. De là à les traiter de feignants, s’ils n’y parviennent pas…
Avec ce schéma de pensée, pour vous, le système ENTIER de protection sociales crée une idéologie selon laquelle il y a deux mondes qui s’affrontent, deux catégories de citoyens : ceux qui paient pour assurer les prestations et ceux qui ne paient pas et reçoivent les prestations. De là à stigmatiser ceux qui ont besoin de ces aides, il n’y a qu’un pas… que nos chers dirigeants franchissent allègrement.
A partir de là, penser que les aides sociales deviennent des charges que l’États ne peut plus se permettre, que celles-ci grévent également les recettes des employeurs qui n’ont plus les moyens d’embaucher, ou qu’en cas de crise sanitaire mieux vaut donner des milliards aux grosses entreprises privées plutôt que d’investir dans l’hôpital public… deviennent des idées tellement banales qu’il n’est pas besoin ici d’aller plus loin que de les évoquer.
Et qu’importe si cela fait près de 50 ans que les politiques dictées par ce type de pensée sont un cuisant échec (vous pouvez vérifier, pas une seule fois elles n’ont eu d’effet positif sur la croissance économique ! ) car ,dans la tête de nos dirigeants politiques, elles correspondent parfaitement à l’idée qu’ils se font du monde.
Et puis, il ne faut pas oublier que ces politiques aident bien les copains…
6- Dirigeants politiques et entre-soi
En effet, le monde politique est un petit univers dans lequel quelques personnes d’un monde commun se côtoient en permanence. Personnalités politiques, dirigeants de grandes entreprises et journalistes naviguent dans les mêmes eaux, pas vraiment amis mais pas totalement ennemis, la frontière entre les groupes étant très perméable.
Le « là où j’habite », cité plus haut, loin d’être anecdotique est, ainsi, la marque d’un univers qui se croit à part. Il signifie « monde », « milieu », « réseaux d’influences » et « amis ». Construit par ce milieu, il est donc normal que vous vous retrouviez avec les mêmes préoccupations que les gens qui le peuplent.
Comme je l’ai déjà fait remarquer, en soi ce n’est pas si grave – mis à part le fait de ne pas s’ouvrir à la culture des autres – puisque ce constat est valable pour tout le monde.
Par exemple, vous qui lisez ces lignes avez surement plus de personnes du même niveau social que vous et ayant, à peu près les mêmes idées que vous dans votre entourage, que de personnes complètement éloignées de votre milieu. Mais, comme je l’ai déjà précisé, les dirigeants politiques vont prendre des décisions qui vont impacter la vie de TOUTES les personnes de ce pays ! Ils pensent, à tort, être les seuls dépositaires de l’intérêt général !
Pour les leaders politiques ayant du pouvoir, cet entre-soi est dangereux car vous n’adoptez plus qu’un seul point de vue : celui de vos partisans. Or gouverner, ce n’est pas seulement tenir les promesses faites à ses partisans, gouverner s’est donner une direction qui est acceptable pour tous !
Mais le pire est bien d’utiliser le pouvoir qui vous a été octroyé, pour aller dans le sens des intérêts de vos amis, de ceux qui vous ont mis en place, bref de ceux qui pensent comme vous.
7 – Nos dirigeants ne font pas n’importe quoi
Un des grands problèmes de nos démocraties est que, depuis quelques années, elles sont devenu le marche-pied pour des individus avant tout carriéristes. L’idée est donc d’accéder aux sphère du pouvoir comme on accède à n’importe quel poste dans une entreprise : pour faire avancer sa propre carrière.
Et si vous désirez ensuite aller plus loin, une fois en place, vous arrangerez les choses pour ceux qui vous ont aidé dans ce parcours. Et actuellement, la majorité de nos dirigeants politiques se placent dans cette mouvance.
Nous nous trouvons ici face à une situation de clientélisme qui caractérisent le gouvernement français actuel : la quasi totalité des décisions sont prises pour satisfaire les besoins du grand capital et des familles les plus riches et non dans le bien de la société et de ces citoyens. Juan Branco la, d’ailleurs, très bien démontré dans son ouvrage Crépuscule a tel bien qu’il est désormais admis que les hommes politiques corrompus sont légion dans le gouvernement.
La crise sanitaire qui a débuté en 2020 en est aussi un très bon exemple : alors même que la pandémie sévissait et malgré les annonces faites, des milliards d’euros étaient gracieusement donnés aux grandes entreprises du Cac40, notamment pour préserver l’emploi, et très peu pour l’hôpital public qui était en première ligne. Résultat : dans le même temps, les grandes entreprises en profitaient pour licencier et le gouvernement fermait des lits dans les hôpitaux !!!
Et pourtant déjà, en 2016 Roger Lenglet et Jean Luc Toully dénonçait déjà la corruption et les scandales sanitaires ! Reste à savoir où tout ça va nous mener !
Le monde politique est une jungle
Le système politique est en train de craquer de toute part. Ce n’est pas pour rien que l’on glisse de plus en plus vers moins de justice et plus de police. Ce n’est pas étonnant que les choix fait par nos dirigeants politiques est avant tout celui la surveillance et la répression. Ces éléments sont les ultimes réponses de personnes qui s’accrochent, comme elle peuvent, à un système à bout de souffle. Leur seule et unique choix et de le maintenir, coûte que coûte, par la violence.
Avec l’accès à l’information, de plus en plus de personne sont, aujourd’hui, politiquement plus compétentes que les femmes et hommes politiques à la tête de l’état. Internet et l’appel de la rue a porté le débat politique sur la place publique.
Les gens ont compris, maintenant, qu’ils existent des systèmes de vote beaucoup plus démocratiques que celui en fonctionnement à l’heure actuel. A travers le monde de nombreuse initiatives montrent que les populations sont tout à fait capable d’écrire leur propre constitution, leurs propres lois, pour mettre en place des systèmes beaucoup plus égalitaires.
A mon avis, le combat ne fait que commencer…
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